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Pour la 3e fois en 10 ans, les rythmes scolaires des 2000 élèves des écoles de la ville changent au rythme des réformes des gouvernements qui se succèdent. Cette année, alors que le choix est laissé aux communes, nous avons décidé de nous en remettre à la volonté de la majorité des acteurs de la communauté éducative et, après avoir pris l’avis de tous, de revenir à la semaine des 4 jours, instaurée en 2008 et supprimée en 2013. Nous avons fait ce choix pour respecter le résultat de la concertation et le vote des conseils d’école. Les contraintes budgétaires et les suppressions de postes imposées par l’État venaient renforcer cette position. Néanmoins, plus que jamais convaincus que seul le service public de l’éducation peut garantir à tous les enfants le chemin des savoirs, de la compréhension et de l’épanouissement, nous continuons à y consacrer 30% de notre budget et un tiers des effectifs du personnel municipal. Parce que l’inégalité des chances est conditionnée par les écarts de réussite éducative, nous voulons d’une école qui intègre tous les enfants, sans discrimination, en lien avec les parents. Une école ouverte sur le monde où l’on apprend la confiance en soi et le respect des autres. Une école où l’on apprend que chacun a le droit de vivre et qu’il est heureux de vivre ensemble.
C’est cette même volonté politique d’accès aux droits pour tous qui guide l’ensemble de notre action. C’est cette conception de l’intérêt général porté par un service public qui conduit aussi le SIVOM à décider de la construction d’une cuisine centrale, inscrite dans un projet de territoire qui regroupe 6 communes.
Et si nous pensons que chaque enfant a droit à l’éducation et la cantine, quelle que soit sa situation, nous pensons aussi que chaque citoyen doit pouvoir accéder à une énergie propre, à un service de l’état civil performant, des espaces verts durables, un cinéma de qualité… Et parce que nous pensons qu’il n’y a pas d’être humain qui soit de trop sur cette planète, que le droit à la vie signifie aussi le droit de ne pas être tué, nous soutenons le travail de SOS Méditerranée qui refuse de laisser mourir en mer les personnes qui la traversent
dans l’espoir d’une vie meilleure. En mer comme à terre, secourir et soutenir ceux qui en ont besoin.
Pierre Bouldoire
Maire de Frontignan la Peyrade
Vice-président de Sète agglo
1er vice-président du Conseil départemental de l’Hérault