Pour sa 28e édition, dans une nouvelle formule revisitée, placée sous le signe de l’amour en noir, le Festival International du Roman Noir (FIRN) avait pris ses quartiers à l’intérieur de la médiathèque Montaigne et sur son parvis, place du Contr’un. Entre rencontres, dédicaces, expositions, lectures, ateliers et jeux, durant deux jours, le célèbre festival de littérature frontignanais à une nouvelle fois tenu ses promesses : rester à la pointe de la littérature noire tout en se rendant plus accessible que jamais.
À 19h, vendredi 23 mai, le Festival International du Roman Noir (FIRN) a inauguré officiellement sa 28e édition sous l’égide de Valérie Maillard, adjointe déléguée à la culture, au patrimoine et à l’égalité hommes/femmes, Claudie Minguez, première adjointe déléguée à la ville éducatrice, Loïc Linares, conseiller municipal délégué à l’aménagement durable et à la transition démocratique, en sa qualité de président de Sète Agglopôle Méditerranée, aux côtés de Sylvain Carrière, député, Sébastien Denaja, conseiller régional, Nathalie Castagné, présidente de Soleil noir et l’ensemble des partenaires, organisateurs et bénévoles. Lors de son allocution, Valérie Maillard, adjointe en charge de la culture, a souligné la vocation première du FIRN et le faisceau d’interactions qu’il permet de créer : « Le FIRN incarne la promotion des nouvelles écritures du polar. Il démultiplie les liens avec les partenaires ancrés sur le territoire. Il démultiplie aussi les possibilités de rencontre avec les auteurs. »
À l’occasion du lancement du festival, le premier prix des Bibliothécaires Sète Agglopôle Méditerranée / FIRN 2025 a été décerné à Olivier Bordaçarre pour son roman La Disparition d’Hervé Snout (Denoël).
Alors que la journée du vendredi a été consacrée à la venue de 350 élèves tout en lançant les premières performances, tables rondes, et la grande braderie de livres, une brasucade et un concert ont succédé à l’inauguration pour une soirée de grande convivialité avec le public, les partenaires et les 12 autrices et auteurs conviés.
Un festival impliqué auprès des jeunes
Jusque dans les crèches, les écoles et les cantines du territoire, le FIRN s’est immiscé à travers des spectacles d’ombre et de lumière réservés aux tout-petits, de contes et histoires à suspense pour les écoliers et un menu noir pour toutes les papilles.
Sur place, les groupes scolaires ont assisté à des lectures sous l’arbre à palabres présentées par les élèves du LEPAP Maurice-Clavel, ont participé à des tapis-lecture sur le thème du roman noir et de l’amour animés l’artiste Isabelle Piron, ont exercé leur plume lors d’ateliers d’écriture avec l’auteur Gaspard Flamant et ont laissé parler leur créativité durant les ateliers d’arts plastiques avec Sarah Thiriet. Ils ont également rencontré des éditeurs, testé le jeu vidéo en carton de l’autrice Laurène Duclaud, puis le jeu-vidéo How to Escape et joué au Time’s up spécial émotions concoctés par les équipes de la Médiathèque Montaigne.
Ce fut aussi le jour J pour de nombreux élèves des collèges de la ville et du lycée professionnel Maurice-Clavel, de présenter par des ateliers de restitution et des expositions tout le travail réalisé au fil de l’année dans le cadre du festival et du parcours d’éducation artistique et culturelle :
- Amour monstre (création de deux nouvelles originales par les classes de CM2 de l’école des Crozes et de l’école Sainte-Thérèse) ;
- Danser l’amour, Dire l’amour (atelier d’écriture ayant débouché sur une balade littéraire dansée et illustrée par les 4ème et 6ème du collège des Deux Pins) ;
- À cœur ouvert (atelier d’écriture invitant les jeunes et éducateur·ice·s de l’UEMO-PJJ à rédiger des mots et lettres d’amour pour ensuite les lire à haute voix durant le festival),
- l’exposition l’Amour sur un Fil, la restitution du projet Courrier des Cœurs (rédaction de mots et lettres d’amour destinés à quelqu’un ou quelque chose), qui a donné lieu à des rencontres et ateliers d’écriture avec les auteur·ice·s,
- la balade littéraire Mon quartier se lit dans le cadre de la formation de lecture à haute voix Balle(s) Neuve(s).
Les temps forts du FIRN
Le samedi 24 mai, le FIRN a fini de se dévoiler totalement : les visites littéraires dans la médiathèque en compagnie des auteurs et dans le quartier des Pielles ont comblé la curiosité des participants ; les enquêtes, les jeux interactifs, de plateaux et de réalité virtuelle, tout comme les ateliers d’arts plastiques, ont ravi les enfants et les familles ; les conférences, les séances de dédicace avec les écrivain·e·s et maisons d’édition ont assouvi le désir de rencontre du public ; les différentes performances de lecture du courrier des cœurs et des extraits de polar ou de textes inédits ont charmé toutes les oreilles témoins.
Événement incontournable du festival : la dictée noire élaborée par Line Cros, qui a rassemblé de nombreux passionnés d’orthographe, petits et grands, et révélé les nouveaux champion·ne·s. De même, les lauréat·e·s du concours de nouvelles noires de La Fabrikulture ont été dévoilés un peu plus tôt le samedi et un atelier d’écriture a ensuite réuni les amoureux·ses de la prose.
Le FIRN 2025 a tiré sa révérence sur un air de tango, lors d’un cours proposé aux danseurs chevronnés et débutants sur la place du Contr’un. L’un contre l’autre, pour célébrer ensemble l’amour en noir.
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