Après l’inauguration du boulevard des Républicains espagnols au début du mois, c’est son parking paysager, dit de l’ancienne gare de marchandises qui accueille ses premiers véhicules depuis le lundi 26 juillet.
Le boulevard des Républicains espagnols, nouvelle liaison directe entre les Pielles et le centre-ville, de la médiathèque Montaigne au boulevard Gambetta, était inauguré le mardi 6 juillet par Michel Arrouy, maire de Frontignan la Peyrade, en présence de Sébastien Denaja, conseiller régional, Pierre Bouldoire, 1er vice président du conseil départemental et Florence Sanchez, vice-présidente de Sète agglopôle Méditérranée. Lundi 26 juillet, c’est le juxtaposé parking de l’ancienne gare de marchandises qui a été ouvert aux véhicules de tous types.
Réalisé dans le cadre de l’opération Cœur de ville et de la réhabilitation des anciennes friches, ce nouveau parking de 230 places, toujours gratuites, situées de part et d’autre du boulevard des Républicains espagnols propose des bornes de rechargement électrique pour voitures et 2 roues ou encore arceaux pour vélos et autres places affectées au stationnement moto.
Coût des travaux : 1,16 M€ portés par le Département de l’Hérault (610 000€), la Ville (240 000€), Sète agglopôle Méditerranée (190 000€) et la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée (120 000€).
Réseaux et végétalisation
Sur le site, les réseaux humides et secs ont également été créés ou repris et enfouis et 68 arbres ont été plantés (Frêne, arbre de Judée, érable de Montpellier, micocoulier…), dont 25 en alignement sur le boulevard. Des noues paysagères et espaces verts ont également été créés.
À noter également qu’un maximum de surfaces perméables ont été maintenues par l’utilisation de sol alvéolé afin de garantir un bon drainage des sols, tout en offrant du confort de stationnement.
En parallèle, le long du boulevard, l’association No Pasaran et la Ville proposent une exposition photographique déambulatoire intitulée Des Espagnols dans les camps, de Paul Senn, en partenariat avec le mémorial de Rivesaltes :
14 portraits que le photoreporter suisse Paul Senn (1901-1953) a réalisés sur les chemins de l’exil et les camps de la Région Occitanie entre 1937 et 1944, accompagnés d’extraits de leurs témoignages sur l’exil et l’internement pour ne pas oublier le conflit et sur la Retirada. Regards hagards et visages émaciés nous font ressentir la peur, la souffrance, le froid et la détresse des milliers de réfugiés obligés de fuir leur pays qui s’apprête à basculer dans la dictature. Des réfugiés espagnols que Paul Senn retrouvera au Camp de Rivesaltes en 1942, où certains ont été internés au côté de Juifs et de Tziganes.