Ce mardi 13 février 2024, Olivier Laurent, adjoint délégué à la transition écologique, à la prévention des risques et la qualité de l’air, Jean-Louis Molto, adjoint délégué aux espaces portuaires et balnéaires et Nathalie Glaude, conseillère municipale déléguée à l’insertion et à la formation, se sont rendus aux côtés de Sète agglopôle Méditerranée pour assister au relevage des épaves sur la zone du ponton de la Bordelaise. Un projet expérimental de restauration des fonds dégradés de la lagune de Thau qui se déroulera jusqu’à début mars.
Le ponton de la Bordelaise, sur la commune de Frontignan la Peyrade, représente le site de plongée emblématique de notre territoire. Véritable vitrine sur la lagune de Thau, il accueille de très nombreux plongeurs à la recherche d’un paysage sous-marin atypique et d’une biodiversité exceptionnelle, telle que la Grande nacre, I’Hippocampe moucheté, les herbiers et de nombreuses limaces de mer. Ce site est inclus dans le périmètre Natura 2000 de la lagune de Thau, désormais considérée Aire Marine Protégée.
Situé à l’embouchure du canal du Rhône à Sète, le ponton de la Bordelaise est également menacé par des dégradations historiques (ancienne décharge) et récurrentes (macro déchets et échouages de navires).
Aujourd’hui, ce sont plus d’une trentaine d’épaves de plus ou moins grande dimension, qui ont été recensées sur ce site, ainsi que de très nombreux macrodéchets.
Sète agglopôle Méditerranée, le Syndicat mixte du bassin de Thau appuyés par le bureau d’études Biotope ont ainsi engagé un projet de restauration et de dépollution du site du ponton de la Bordelaise.
Ce projet est réalisé avec l’appui financier de l’Office Français de la Biodiversité, dans le cadre du Life MarHa, pour la restauration et le maintien du bon état de conservation des habitats naturels marins et lagunaires en France.
