Les travaux des aires de stationnement et de l’accès à la plage des Aresquiers entamés il y a quatre mois et dont l’objectif était de redonner sa place à la nature et de réguler la fréquentation du lieu pour mieux le préserver, viennent de s’achever. Cet aménagement paysager a été inauguré le mardi 17 mai en présence notamment de Michel Arrouy, maire de Frontignan la Peyrade, François Commeinhes, président de Sète agglopôle Méditerranée (SAM), Sylvie Pradelle, Conseillère départementale du Canton de Frontignan et Loïc Linares, vice-président de SAM et conseiller municipal délégué à l’aménagement durable et à la transition démocratique.
Ainsi, les deux aires de stationnement d’une capacité d’environ 80 véhicules ont été conservées, les places simplement repérées par des traverses en bois. Deux places ont été réservées aux personnes à mobilité réduite.
Les espaces non circulés ont été plantés de pins et de tamaris pour créer une continuité avec le bois.
Les voitures se fondent dans la végétation. L’ancien enrobé a été enlevé, remplacé par un mélange « terre pierre » perméable qui repose sur une fondation en tout venant sur 30 cm d’épaisseur.
L’entrée du parking a été déportée de 50 m pour plus de sécurité.
Reconnecter les deux plans d’eau
L’entrée dans le bois s’aperçoit dans la continuité du chemin piétonnier qui le relie à la voie verte.
Le chemin de petite randonnée a été ramené à 3 m de large et des potelets bois, plantés le long de la berge de l’étang d’Ingril, pour permettre à la végétation de reconquérir le terrain gagné.
D’autres potelets ont également été installés de part et d’autre du chemin des cabanes pour que les voitures ne se stationnent plus sur les berges malgré l’interdiction en vigueur.
Dans l’ancien chemin d’accès à la plage, deux brèches ont été pratiquées pour reconnecter les deux plans d’eau. Deux platelages bois permettent désormais de passer au-dessus de l’eau. Le cheminement marqué par des potelets se poursuit jusqu’à la plage de galets. Le nouveau cheminement vers la plage est délibérément fermé aux motos et aux quads pour protéger les milieux naturels.
390 000 € ont été consacrés à cette opération financée à 80% par l’Europe (28%), l’État (22%), la Région et le Département de l’Hérault (15% chacun).