Dimanche dernier, le maire Michel Arrouy, en présence de nombreux élus, de représentants des associations du monde combattant et de jeunes du programme du corps européen de solidarité, a commémoré la journée du 8 mai 1945 marquant la victoire des alliés et la capitulation de l’Allemagne Nazie et la journée nationale du souvenir des déportés.
Après lecture du message des associations combattantes et du gouvernement par les élus, Béatrice Buj, conseillère municipale déléguée à la petite enfance, Jean-Louis Molto, conseiller municipal délégué aux espaces portuaires et balnéaires, Jean Louis Patry, conseiller municipal délégué au patrimoine communal et au devoir de mémoire, un dépôt de gerbes de la municipalité et du monde combattant a été effectué. Les cinq jeunes du programme du corps européen de solidarité se sont ensuite exprimés pour transmettre un message de paix.
Enfin, le maire a tenu à délivrer un message de paix en faveur de la liberté des peuples, de la démocratie et de la fraternité :
« L’histoire nous interpelle et si nous sommes rassemblés ce matin c’est que ces mots, ces situations ne nous sont pas totalement étrangers. Dans un tel contexte il ne suffit plus d’en parler ou d’en appeler aux préceptes de la République mais il faut remettre l’intérêt du peuple, l’intérêt général au coeur des politiques mises en oeuvre.
Il y a 77 ans, le monde découvrait l’horreur du système nazi, un système qui fut l’instrument de la destruction, d’une grande partie des populations juives et tziganes d’Europe. Il fut aussi le lieu de détention de martyre de centaines de millier d’hommes, de femmes et d’enfants déportés pour leur résistance à l’occupant, pour des raisons politiques du fait de leur origines, de leur religion voire de leur orientation sexuelle ou dans le cadre de rafle de représailles.
Au lendemain du 8 mai 1945, les anciens combattants et des millions de nos concitoyens se sont écriés « plus jamais ça ». Gardons en mémoire les atrocités du passé.
A l’heure où une guerre a repris en Europe avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il faut redire que la première fidélité à la mémoire de celles et ceux à qui nous rendons hommage consiste à poursuivre leur lutte pour un monde meilleur. Résister, un verbe qui se conjugue au présent disait Lucie Aubrac.
Alors, redisons le : VIVE LA PAIX ! une paix faite de justice, de liberté, de fraternité et de respect de nos règles Républicaines qui régissent notre vie commune.»
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