Samedi 12 juin, à 11h, salle Bouvier-Donat, la Fédération Française des Médaillés de la Jeunesse, des Sports et de l’Engagement Associatif (FFMJSEA) a décoré une demi-douzaine de personnes pour leur investissement.
La journée a débuté dès 9h30 par l’AG du comité départemental de l’Hérault de la Fédération. Puis à 11h, les médailles ont été remises par la FFMJSEA et les diplômes par Georges Forner, conseiller municipal délégué aux jumelages, aux récipiendaires. Aux côtés de Jesika Olivet (Poussan), Annie Rey (Teyran) et Merle Blondeau (Balaruc-les-bains), médaillé.e.s de bronze et Alfonse D’acunto (Mèze), médaillé d’or, deux frontignanais ont été décorés :
Sandrine Munoz, médaille de bronze et Alain Viola, médaille d’argent.
Tous deux reçoivent leur distinction pour leur investissement au service du sport et des autres.
À noter que le comité va effectuer une demande de médaille ministérielle pour Marianne Beltrando, la célèbre multichampionne de BMX frontignanaise, pour une remise de médaille en janvier prochain ou lors de l’AG suivante.
La fédération
La Fédération Française des Médaillés de la Jeunesse, des Sports et de l’Engagement Associatif est placée sous le haut patronage du président de la République et du ministre de la Jeunesse, des sports et de la vie associative.
Association loi 1901 elle est reconnue d’utilité publique le 9 juillet 1958.
Le principe fondamental exige que tout membre d’une association a le droit d’en faire la demande.
Pour les clubs, le mémoire est déposé en mairie.
Le citoyen peut s’adresser à une personnalité élue de son choix. L’ensemble de ces mémoires est recueilli et analysé par les directions départementales de la jeunesse et des sports.
En fonction du quota départemental, une liste est dressée puis soumise au préfet pour les trois niveaux, bronze (six années d’ancienneté), argent (dix années d’ancienneté), et or (quinze années d’ancienneté). Le préfet transmet les mémoires, or et argent, au ministre. L’attribution du niveau bronze reste l’une de ses prérogatives.
La médaille
Le 4 mai 1929, par décret du président de la République Gaston Doumergue, était créée la Médaille d’Honneur de l’Éducation Physique.
À cette époque, suite aux Jeux Olympiques initiés en 1896 par Pierre de Coubertin, le sport prenait de plus en plus d’importance. ce fait fut pris en compte par Gaston Roux, alors attaché de cabinet de Henri Paté, sous-secrétaire d’État chargé de l’Éducation Physique, qui proposa la création d’une médaille destinée à récompenser le dévouement à la cause sportive.
Le 4 mai, le décret était signé par le président Doumergue et contresigné par Pierre Parraud, ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts.
Le 3 décembre 1956, les démarches d’Henri Schumacher, premier président de l’Association Nationale des Médaillés de l’Éducation Physique et des Sports (ANMEPS), mise en place en 1951, aboutissent à la création de l’Ordre National du Mérite Sportif avec trois grades et l’institution d’une Médaille d’Honneur de la Jeunesse et des Sports à un seul grade.
En 1963, le président de la République Charles de Gaulle et son gouvernement décident la création de l’Ordre National du Mérite et suppriment 17 ordres dont l’Ordre National du Mérite Sportif.
En 1969, la Médaille d’Honneur de la Jeunesse et des Sports est remplacée par la Médaille de la Jeunesse et des Sports avec trois échelons : bronze, argent et or, les durées de services étant fixées à 8, 12 et 20 ans minimum.
En 2013, le 18 décembre, un nouveau décret élargit le bénéfice de la médaille de la jeunesse et des sports au domaine de l’engagement bénévole. La médaille s’appellera désormais Médaille de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif.
L’ancienneté nécessaire pour obtenir les médailles de bronze, d’argent et d’or est en outre réduite. Elles sont aujourd’hui décernées aux personnes pour les services rendus ou d’un engagement bénévole en faveur de l’intérêt général.