Lundi 8 mai, réunis devant le monument aux Morts de la place Jean-Jaurès, Michel Arrouy, maire de Frontignan la Peyrade, conseiller communautaire, Jean-Louis Patry, conseiller municipal délégué à l’État civil, aux bâtiments communaux et au devoir de mémoire mais aussi l’ensemble du conseil municipal, les associations du monde combattant et du souvenir français, les conseils d’administrations ainsi que les jeunes du corps européen de solidarité (CES) et de nombreux Frontignanais et Lapeyradois ont commémoré la journée du 8 mai 1945.
Après la présentation des drapeaux et dépôts de gerbes, les discours du président du CATM, Robert Sendras, de Jean-Louis Patry ou encore des volontaires du CES ainsi que l’intervention du maire, Michel Arrouy, furent autant d’occasions de délivrer un message de paix, teinté d’inquiétude à l’heure où, 78 ans après la victoire des alliés et la capitulation de l’Allemagne nazie, la guerre frappe à nouveau aux portes de l’Europe.
« Commémorer la Seconde Guerre mondiale ce n’est pas seulement se souvenir des dates (…) mais aussi prendre en compte un conflit qui a arraché un nombre incalculable de vies. N’oublions pas qu’à l’image de destructions de villes entières en Europe, notre ville a également connu les bombardements, le 25 juin 1944, à 10h (…) avec un résultat macabre : 39 victimes dont 3 enfants (…). C’est à la suite de cette guerre que le projet Européen est né. Je tiens ici, face aux remises en cause de ce projet et face au repli sur soi porté par certains mouvements politiques, à exprimer ce qui ne peut être entendu que comme une évidence : Aussi longtemps que je serai 1er magistrat de notre ville, le drapeau européen demeurera aux côtés du drapeau français sur le fronton de notre mairie (…) Que ce soit en matière de transition écologique ou de défense de la démocratie, les crises actuelles poussent à questionner, voire à redéfinir les limites de l’Union européenne et ses champs d’action, pour notamment mieux répondre aux attentes de la population face aux défis de notre siècle » a dit Michel Arrouy avant de rappeler son soutien aux Ukrainiens, « la paix n’est jamais acquise face à la folie de certains » et de citer Jean Jaurès : « Quel que soit l’être de chair et de sang qui vient à la vie, s’il a figure d’homme, il porte en lui le droit humain ».
Les jeunes volontaires du CES ont quant à eux pris la parole tour à tour dans un discours commun en Français rappelant le « plus jamais ça » de l’après-guerre, concluant par un « vive la paix, vive l’Europe » dans leur langue maternelle respective.
Cette cérémonie aura également été l’occasion pour Pascal Gounelle, lieutenant-colonel de gendarmerie, de remettre la médaille militaire à Patrick Gabata qui devient Chevalier de l’ordre national du mérite.
Retransmise en direct sur la page Facebook de la Ville (visible sur ce lien) , cette cérémonie a été clôturé par un vin d’Honneur, place de l’Hôtel de Ville.
