Lors du conseil d’école qui s’est tenu le 19 octobre dernier, Claudie Minguez, première adjointe déléguée à la ville éducatrice, a présenté le projet de rénovation énergétique et de désimperméabilisation des sols du groupe scolaire des Terres Blanches. Ce chantier s’inscrit dans la continuité des travaux de réfection déjà engagés et du défi relevé par la municipalité face aux nouveaux enjeux climatiques et environnementaux.
Deuxième groupe scolaire de la commune ouvert en 1967, et baptisé de son nom actuel en 1972, les Terres Blanches s’agrandissent une première fois en 1984 avec la création du restaurant scolaire, suivie par une nouvelle extension de la maternelle en 2004. Comme d’autres écoles de cette époque, ses cours sont composées de sols minéralisés stricts et de surfaces imperméables peu aptes à gérer les eaux pluviales.
Un chantier ambitieux
Les travaux s’étalent sur plusieurs années pour limiter le dérangement occasionné durant l’année scolaire et sont décomposés en deux phases avec un budget pluri-annuel de 2,6 millions d’euros.
La première phase porte sur la rénovation et l’isolation des bâtiments, destinés à réduire la consommation é n e r g é t i q u e entre 40 et 60 %, avec la pose de panneaux photovoltaïques sur les toits, le remplacement des menuiseries, etc. La deuxième phase concerne la désimperméabilisation des sols des quatre cours maternelles et élémentaires ainsi que celui du plateau sportif.
Des objectifs multiples
La végétalisation des cours permettra d’augmenter la surface ombragée au sol, ainsi que sur les façades, mais également d’apporter plus de nature dans les cours d’école et d’accueillir une biodiversité pouvant servir de support pédagogique aux enseignants. Le plateau sportif, de par sa fonction, ne peut pas s’augmenter d’espaces verts. En revanche, son revêtement pourra être transformé en matériaux drainants FLP : ENVIRONNEMENT afin d’améliorer la gestion des eaux pluviales et permettre leur infiltration dans la terre. Un architecte-paysagiste étudie actuellement les différentes possibilités d’aménagement pour trouver les solutions les plus adéquates en fonction de chaque bâti, de leurs contraintes propres et de la multiplicité des objectifs visés qui incluent de prendre en compte des aspects à la fois écologiques, pédagogiques et sociaux.
Cet important chantier de modernisation des Terres Blanches s’inscrit dans notre démarche initiée pour améliorer les conditions scolaires des écoliers et anticiper le changement climatique. Il a vocation à terme à s’étendre aux autres groupes scolaires du territoire.
Claudie Minguez, première adjointe déléguée à la ville éducatrice