Pourquoi avoir accueilli, le 12 juin dernier, le président du conseil départemental de l’Hérault, Kléber Mesquida, à Frontignan la Peyrade ?
Cette visite témoigne d’une relation de travail étroite et constructive entre notre municipalité et le département de l’Hérault. En accueillant le président du conseil départemental, aux côtés du président de Sète Agglopôle Méditerranée, Loïc Linarès, et des élus municipaux, il s’agissait de faire le point sur l’avancée des grands projets engagés sur notre territoire.
Du pôle culturel à la réhabilitation du coeur de ville, en passant par le quai Voltaire, la piste cyclable du chemin de halage ou encore le futur gymnase du collège Simone de Beauvoir, les échanges ont porté sur des réalisations concrètes, rendues possibles grâce à un cofinancement solide et une vision partagée de l’intérêt général.
Cette visite a aussi permis d’évoquer les prochaines étapes en matière de mobilités, de voirie, d’équipements publics, mais aussi de cadre de vie et d’attractivité économique. Dans un contexte national économiquement contraint, ce soutien départemental est essentiel. Il permet d’amplifier l’action municipale et de garantir que Frontignan la Peyrade poursuive ses transformations avec constance et efficacité.
Je me réjouis de cet engagement renouvelé du Département à nos côtés : c’est un signe de confiance dans notre projet communal et dans la capacité de notre territoire à se structurer autour de politiques publiques ambitieuses et concrètes pour nos concitoyens frontignanais et lapeyradois.
Le 9 juillet, la municipalité, les habitants et les partenaires inaugureront le quai Voltaire réaménagé et la nouvelle passerelle. Que représente cet événement pour vous ?
C’est une étape importante pour Frontignan la Peyrade et un moment que nous voulons partager avec toutes les habitantes et tous les habitants. Le réaménagement du quai Voltaire et la nouvelle passerelle ne sont pas de simples travaux d’aménagement. Ils symbolisent une transformation de fond du coeur de ville, tournée vers l’avenir, et traduisent une ambition : rendre la ville plus accessible et plus agréable à vivre.
Avec ses 40 mètres de long et ses 5 mètres de haut, cette passerelle accessible à tous relie désormais le centre-ville au futur pôle culturel, à un nouveau parking de 150 places, et demain au pôle d’échanges multimodal. Elle facilite les mobilités douces, renforce le lien entre les quartiers et améliore l’accès à la culture pour toutes et tous.
Nous avons voulu que cette inauguration soit une fête populaire, à l’image de ce que nous construisons : une ville vivante, accessible, accueillante. Le mercredi 9 juillet, à partir de 17h, nous invitons tous les habitants à une soirée guinguette avec fanfare, DJ, démonstrations de joutes, initiation à la rame, jeux pour enfants, foodtrucks, etc.
Ce projet, porté par notre municipalité dans le cadre de la requalification du coeur de ville engagée depuis 2020, a mobilisé de nombreux partenaires : l’État, le programme national Action Coeur de Ville, la région Occitanie, le département de l’Hérault, Sète Agglopôle Méditerranée et l’Agence de l’eau. C’est une réussite collective que nous avons choisi de célébrer ensemble, sur le quai.
Pourquoi mettre en place des amendes pour les dépôts sauvages d’encombrants ?
Parce qu’un espace public propre, c’est l’affaire de tous. La présence régulière de dépôts sauvages nuit à la qualité de vie, à l’image de la ville, mais aussi à l’égalité entre citoyens : une rue abandonnée à l’incivisme, c’est une injustice pour celles et ceux qui respectent les règles.
La municipalité agit depuis plusieurs années : collecte gratuite des encombrants à domicile, accès à la déchèterie intercommunale, informations régulières. Mais malgré ces moyens, certains continuent à déposer meubles, gravats ou cartons en pleine rue, en dehors de tout cadre. Ce n’est ni acceptable, ni durable.
C’est pourquoi nous avons voté, le 19 juin dernier, la mise en place d’un dispositif d’amendes administratives. L’objectif n’est pas de punir, mais de responsabiliser. Avec l’appui de caméras de vidéoprotection ciblées, nous pourrons désormais identifier les auteurs de dépôts et leur facturer à la fois une amende et les frais d’enlèvement.
C’est une mesure de bon sens. Elle permet de préserver le cadre de vie, de limiter les coûts pour la collectivité, et de rappeler qu’un espace partagé suppose un minimum de règles communes. Nous continuerons d’agir pour une ville propre, accueillante, où chacun se sent pleinement respecté et responsable.